THE WARS OF ROSES ♕
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 RETROUVAILLES {ft. Henry Holland}

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Anne Holland

Anne Holland

◆ DATE D'ARRIVEE : 04/09/2013
◆ MISSIVES ENVOYEES : 181

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MessageSujet: RETROUVAILLES {ft. Henry Holland} RETROUVAILLES {ft. Henry Holland} Icon_minitimeJeu 26 Sep - 17:55

Retrouvailles
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Anne se sentait épuisée, éreintée, fatiguée, vide de toute énergie et pourtant un sourire s'accrochait peu à peu à ses lèvres. Des lèvres rosées comme la rose qui venait d'éclore. Son teint d'habitude si blanc, virait à présent au rouge à cause du vent froid qui fouettait son visage. Le mois de mars atteindrai bientôt sa fin, mais pourtant aucune hausse de température ne semblait pas vouloir montrer le bout de son nez. Autant en France qu'en Angleterre, le pays d'Anne. Cette dernière chevauchait depuis assez longtemps pour sentir ses fesses, meurtris par la selle, s'engourdir. Il est vrai qu'elle aurait pu s'asseoir confortablement, ou du moins s'asseoir tout court, dans un carrosse. Comme l'aurait fait toute femme de son rang. Mais depuis son premier mariage, les convenances lui importaient peu. De toutes manières, l'innocence, la gentillesse et la soumission n'avaient jamais fait partie des nombreuses qualités de sa famille. Les Holland étaient de vrais combattants, la violence et la supériorité coulaient dans leurs veines et bien qu'Anne soit une femme, elle semblait en avoir hérité en tout point.

Le valet qui l'accompagnait dans son voyage se rapprocha d'elle. D'un signe de tête, Anne lui permit de placer son cheval près du sien. En temps normal, elle n'aurait jamais prêté une monture à un domestique, chose qu'elle considérait comme un meuble, mais s'en méfiant comme la peste. Après tout, même les murs semblaient avoir des oreilles. Tout en continuant à regarder la route en face d'elle, Anne écouta la nouvelle que le serviteur venait lui annoncer. Elle sentit son coeur battre un peu plus fort en entendant ses mots. La Holland ressentit une envie soudaine de rire l'envahir, pourtant son visage resta de marbre. Froide comme la glace, elle écouta calmement, posément sentant la joie posséder peu à peu ses lèvres. Un doux sourire apparut alors, comme à chaque fois qu'elle pensait à lui. Son frère, son aîné et son modèle. Celui qui avait toujours été à ses côtés, celui qui l'avait sauvée d'une première union désastreuse. Et malgré elle, Anne sentait qu'elle ressentait pour son très cher frère, des sentiments plus que fraternels. Mais elle allait enfin le revoir après tant d'années de séparation et c'était là, tout ce qui comptait réellement.

La route dura encore quelques temps et plus ils se rapprochaient, plus Anne était impatiente. Une fois devant la demeure d'Henry, elle descendit gracieusement de son cheval et admira ou plutôt fixa la façade du château. Il ne ressemblait en rien au château familial, beaucoup plus petit et moins majestueux. Mais une fois sa déception disparue, Anne reconnue çà et là les quelques goûts royaux de son frère. En effet, ce dernier avait des droits au trône et la Holland c'était toujours dit qu'elle aussi. Mais en vérité, elle n'était qu'une femme. Une femme qui à ce moment même pénétra dans le hall de la résidence de son aînée, donna sans préambule ses affaires, ses instructions et demanda où était le chef de la maison. Prenant un pan de sa robe pour monter les escaliers sans trébucher, elle emprunta quelques couloirs avant d'arriver dans le bureau d'Henry. Son coeur tambourina avec force dans sa poitrine. Il est vrai qu'elle était arrivée plus tôt que prévu. Anne ouvrit la porte et sentant le regard surpris, mais néanmoins heureux de son frère, elle se dirigea vers lui et le serra dans ses bras.

« Ah Henry ! Tu m'as tellement manqué ! »


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Dernière édition par Anne Holland le Dim 6 Oct - 17:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: RETROUVAILLES {ft. Henry Holland} RETROUVAILLES {ft. Henry Holland} Icon_minitimeDim 29 Sep - 12:58






Retrouvailles
L'amour entre un frère et une soeur est parfois plus fort qu'entre un mari et sa femme


Calais. Royaume de France.
Cela faisait sept années qu’il était en exil. Sept longues années loin de sa terre natale mais aussi loin de sa soeur et de son neveu,, seule famille qu’il lui restait. Henry ne considérais pas sa femme et sa fille comme des membres de son honorable lignée. Elles n’étaient que des York, le sang des traîtres rien de plus.
Il y à deux semaines de cela Anne, sa très chère soeur lui avait écrit pour le prévenir de son arrivée en France. Après huit années de séparations ils allaient enfin ce revoir. Elle annonçait son arrivée pour le début du mois d’Avril, ainsi Henry avait déjà mis tout en oeuvre pour que sa demeure soit prête à l’accueillir.  Ils avaient toujours été très liés mais plus encore à l’âge adulte. Les épreuves des mariages mais aussi de la guerre les avaient rapprochés plus encore, si bien qu’Henry se posait des questions sur ses sentiments vis à vis de sa soeur. . Mais peut-être avait-elle changé ? Les années étaient passées et l’âge les rattrapaient à une vitesse fulgurante, bien que Henry ne pouvait se plaindre de son physique qui restait avantageux…
En cette froide journée de la fin du mois de Mars, le duc était enfermé dans son bureau seul…. Il devait réfléchir mais aussi répondre à certaines lettres de la reine légitime à propos du trône d’Angleterre et du moyen de le reprendre aux traîtres Yorkiste.
Penché sur une carte, Henry réfléchissait à un possible moyen d’envoyer des troupes directement en Angleterre afin de prendre certains endroit stratégique sur la côté qui leur permettrait de s’établir et d’envoyer du renfort et Lancastre et Français sur le long terme. Un projet réalisable à condition bien évidemment d’être bien préparé et d’avoir des hommes d’expérience à ses côtés. Plus qu’une volonté de retourner dans son pays, le duc cherchait à obtenir vengeance. Les York lui avait tout pris ; ses terres, ses domaines, une partie de sa fortune. Heureusement il avaient encore assez d’argent pour se payer se modeste château dans la province de Calais, un château auquel il avait tenté de redonner ce petit côté familier qu’avait la demeure qui l’avait vu naître.

Soudainement la porte s’ouvrit. Henry allait renvoyé cet importun quand son regard ce tourna vers celui, ou plutôt celle qui avait ouvert la porte. Anne… Anne était là, toujours aussi belle qu’il y à huit ans.  Son teint était toujours aussi pâle, sa chevelure toujours aussi rougeoyante. Son regard descendit lentement jusque la gorge de sa soeur, son corps étaient toujours aussi splendide. Il releva rapidement les yeux et chassa les quelques étranges pensées qui lui occupait l’esprit… Non elle n’avait pas changé. Henry avait l’impression de retrouver un petit morceau de son Angleterre, de retrouver enfin une part de familiarité dans ce pays qui n’était pas le sien. Il l’observa quelques secondes, avec un regard surpris, il ne s’attendait pas à sa venue aujourd’hui, plus dans une semaines à dire vrai… Mais il était heureux de la voir arriver si tôt. Ils pourraient passer plus de temps ensemble ainsi.
Sa soeur s’avança vers lui et le prit dans ses bras. Henry passa ses mains autour de la taille d’Anne la serrant contre lui  et en profitant pour poser un baiser sur son front parfumé “Anne… Huit ans de séparation. Huit ans ! Tu m'as manqué aussi.”  Il lâcha sa soeur et alla fermer la fenêtre grande ouverte. Henry lui indiqua un fauteuil devant son bureau “Je t’en prie assieds toi !” Il prit place juste en face de sa soeur “Tu n’as pas changé petite soeur. Toujours aussi belle.”
Le duc se leva quelques instant pour aller chercher une bouteille de vin et deux verres. Il s’en servit un et tourna le regard vers sa soeur avec un de ses rares sourire “Un verre ?”



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Anne Holland

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MessageSujet: Re: RETROUVAILLES {ft. Henry Holland} RETROUVAILLES {ft. Henry Holland} Icon_minitimeDim 6 Oct - 17:13

Retrouvailles
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Anne était en ce moment même la plus heureuse des femmes. Un doux sourire éclairait son visage au teint d’albâtre. Rien ne pouvait lui faire plus plaisir que de revoir son frère, son très cher Henry. Son absence lui avait beaucoup pesée lorsqu'il était parti, il y a huit ans de cela, pour la France. Anne s'était sentie déboussolée, seule, vide, perdue sans son aîné qui avait toujours été là pour elle. Ainsi leur correspondance fut bien nombreuse jusqu'à présent. Jusqu'à ce qu'elle vienne enfin lui rendre visite, laissant derrière elle un mari et un fils qui ne pouvaient se voir. Mais l'attente ainsi que son impatiente grandissante avaient eu raison d'elle. Et Anne ne regrettait en rien sa décision. Elle ne pouvait que savourer le doux baiser protecteur qu' Henry déposait sur son front, bien qu'en son fort intérieur, la Holland en espérait tellement plus.

« Oui ! Si longtemps … Je serais venu plus tôt si j'avais pu, mais il vaut mieux garder notre relation secrète. Pour eux, tu n'es qu'un souvenir à mes yeux et c'est tant mieux ainsi. Au moins, ils ne peuvent pas m'accuser pour trahison et je n'aurai pas ma magnifique tête sur le bout d'une pique exposée aux yeux de tous !  »

Un rire cristallin s'échappa des lèvres de la comtesse. Pour elle, il était improbable qu'elle finisse la tête tranchée. Elle était, après tout, beaucoup trop intelligente pour cela et c'est ce qui la démarquait si bien de son frère, trop impulsif pour réfléchir à quoi que ce soit. Pourtant, plus elle regardait Henry, plus son intelligence semblait la quitter. Anne avait envie de caresser de ses lèvres si délicates la bouche masculine de son frère, de le serrer un peu plus fort contre elle, de sentir qu'après tant d'années, il l'aimait encore. Mais cette pensée disparut bien vite. Il était son frère et il l'aimait comme une sœur. Rien de plus. Ainsi, ce fut pour Anne un soulagement quand il s'écarta d'elle pour aller fermer la fenêtre.

D'un geste gracieux, elle s’essaya sur le fauteuil que lui présentait son frère. La comtesse était fatiguée et devait sentir la sueur et le cheval. Pourtant ces joues rosées et ses cheveux légèrement décoiffée lui donnait un certain charme. Elle sourit à son frère tandis que ce dernier prenait place en face d'elle.

« Toi non plus tu n'as pas changé ! Toujours aussi séduisant. Les femmes françaises doivent t'adorer. »

Anne accepta avec plaisir le verre qu' Henry lui tendait. Elle le vida d'un trait, se rendant compte à quel point elle avait soif.

« Par contre, Ralph lui a grandit. Il sera bientôt un homme et je devrais lui trouver un partie digne de son rang. Comme nous, il est descendant de Blanche de Lancastre et je ne veux pas qu'il se marie avec une simple comtesse ou avec un traître à la couronne comme l'a fait ma nièce. »

Anne se resservit un verre. Le mariage de son seul et unique fils la préoccupait beaucoup. Ralph avait tellement d'importance à ses yeux que devoir le partager avec une autre femme la rendait malade. Henry n'en savait rien, tandis que son mari se fichait complètement de savoir si oui ou non la fille qu'il allait choisir correspondait aux vœux de sa femme.

« Or, James ne semble pas s'en soucier. Tu ne peux pas savoir à quel point il m' insupporte ! Ses seules préoccupations semblent être de boire, coucher avec toutes les putains de Londres et me ridiculiser. Mais, le pire, c'est qu'il est proche du roi et de ce fait, je ne peux pas agir comme bon me semble, à moins de finir exiler en France comme toi et de ne plus jamais revoir mon fils comme Margaret Beaufort. Au fait, as-tu reçus ma dernière lettre ? »


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