THE WARS OF ROSES ♕
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 THE WAR BEGIN {feat Margaret of ANjou}

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Anne Holland

Anne Holland

◆ DATE D'ARRIVEE : 04/09/2013
◆ MISSIVES ENVOYEES : 181

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MessageSujet: THE WAR BEGIN {feat Margaret of ANjou} THE WAR BEGIN {feat Margaret of ANjou} Icon_minitimeMar 31 Déc - 18:54

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Anne Holland & Margaret of Anjou



Anne Holland. Ce nom résonnait aux oreilles de pas mal de gens comme celui d'une des femmes les plus influentes d'Angleterre. Tout semblait être à son avantage : sa beauté, son hypocrisie et même son patronyme qui, en ces temps troublés, aurait bien pu lui coûter sa magnifique tête. Or, cela n'était pas arrivé et ne risquait pas de se produire. Non, car la belle rousse possédait une intelligence et un don pour se fondre dans la masse exemplaire contrairement à son cher frère aîné, qui lui était parti illico presto se réfugier en France et par la même occasion en avait profité pour sauver sa peau. Il est vrai que parfois son excentricité - trait très répandu chez les Holland - attirait l'attention, mais on ne lui en voulait guère. Après tout, un esprit brillant et vif ne pouvait qu'être le joyaux d'une cour et plus encore faire resplendir son roi. Ainsi, tous - ou du moins les York - pensaient cette mère et épouse de trente-six ans, résolue à retourner sa cape pour Edward délaissant sans hésiter Margaret of Anjou. En effet, tout laisser à penser de l'authenticité de cette hypothèse. Anne était mariée depuis quelques années maintenant à un écossais fidèle à Edward IV, elle ne cachait pas son fils comme Margaret Beaufort pour en faire un soit-disant héritier du trône - bien qu'il en soit potentiellement un -, elle avait été la première femme de Richard, duc de Gloucester et, bien évidemment, se montrait aimable et obéissante envers ses souverains. Il n'était pas difficile pour Anne de jouer ce petit jeu. Outre le fait qu'elle soit une femme narcissique et orgueilleuse, Anne avait de l'ambition à revendre. Et si elle voulait un jour atteindre les sommets, elle se devait de faire profil bas pendant quelques temps.

Cependant, la réalité n'avait rien à voir avec les apparences. La Holland faisait toujours partie du camp des Lancastre, soutenait plus que tout la « méchante reine » - dont elle était l'espionne - et n'espérait qu'une chose, se voir attribuer un rang bien supérieur à celui qu'elle occupait en ce moment. Anne jouait ainsi sur deux tableaux complètement différents qui pourtant pouvaient lui offrir la même récompense. Mais elle savait que pour arriver à ses fins, il fallait qu'elle se montre prudente. Dès lors, si officiellement Anne était retournée au château familial, officieusement, la Holland avait prit un aller direct pour la France, là où elle pouvait enfin revoir son frère et discuter en personne avec la louve de France. Seul son fils avait été mis au courant de ce voyage, car Anne ne supportait pas de le laisser seul avec son troisième mari qui se montrait plutôt hargneux vis-à-vis de Ralph. Or, la belle rousse n'avait pas pu faire autrement et l'avait confié aux bons soins de Margaret Beaufort. Les deux anglaises avaient beau posséder des caractères radicalement différents, toutes deux partageaient les mêmes intérêts. Anne n'avait donc aucune appréhension à laisser son seul enfant et héritier aux mains de la sainte Margaret.

Finalement, ce n'est qu'après avoir plié entièrement bagage et dit au revoir à son frère, qu'Anne partit pour Amboise. La quadragénaire n'avait jamais eu la chance de voyager et cette occasion lui permettait de découvrir d'autres paysages, moins sauvages que les terres anglaises. Son séjour n'avait duré que peu de temps, ce qui lui déplaisait assez. Cependant, jouant encore une fois avec les formalités, la Holland ne pouvait décidément pas se permettre de chipoter et de vivre loin de la cour pendant une longue période. On la soupçonnerait de conspirer avec les rebelles gallois. Et de plus cela serait d'une impolitesse presque outrancière pour ses Majestés et pour son mari. Mais Anne s'en fichait pas mal de son mari. Ce qu'elle voulait c'est qu'on la voit comme une noble fidèle à la cause yorkiste.

C'est le sourire aux lèvres, que la belle rousse se fit annoncer devant les appartements de Margaret of Anjou. Anne ne ressentait aucune peur. Elle avait déjà croisé plusieurs fois cette femme froide, hautaine et pourtant d'un extrême courage. Celle qu'on surnommait la « méchante reine » était comme un modèle pour la Holland. Cette dernière remit un peu d'ordre dans sa tenue avant de pénétrer, le regard fier, dans une grande pièce qui devait être un salon. Margaret se tenait debout, dos à elle, droite comme un « i ».

« Majesté ... »

Dans une gracieuse révérence, Anne attendit le salut de son hôte.



Dernière édition par Anne Holland le Dim 19 Jan - 12:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: THE WAR BEGIN {feat Margaret of ANjou} THE WAR BEGIN {feat Margaret of ANjou} Icon_minitimeJeu 2 Jan - 1:36

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L’exil, à la cour du Roi Louis XI, commençait sérieusement à peser sur Margaret. Rester ici, alors qu’en Angleterre, le trône brillait dans toute sa splendeur dorée devenait une pure torture. En voyant son fils, fait à son image, passer du jeune adolescent à l’homme, elle voyait en lui le futur roi d’Angleterre, le seul et l’unique, plutôt que ce fou qui, actuellement, croupissait en la Tour de Londres. Ses cheveux du même blond vénitien que sa mère, partageant les traits de son visage, son intelligence mais surtout, sa hargne, Edward, prince de Galles, appelé de l’autre côté de la Manche Edward of Westminster, mais déjà Edward V d’Angleterre dans le cœur de Margaret of Anjou. L’ambassadeur de Venise, passé depuis peu, avait rapporté dans une de ses lettres que le jeune homme ne parlait plus que de couper les têtes de tous les Yorkistes qui auraient l’audace de se tenir en travers de son chemin. Des exclamations qui pouvaient parfaitement faire dresser les cheveux sur la tête en toute légitimité, mais qui faisaient sourire la Reine déchue, heureuse de voir qu’elle avait bien fait son travail. Après toutes ces années d’exil, en Écosse et en France, elle était parvenue à déverser en Edward toute sa haine et son ambition, faisant de lui le digne héritier qu’elle avait juré de former dès le jour où elle l’avait porté en son sein, persuadée avant même sa naissance que ce serait un garçon.

Heureusement, dans ses ambitions, elle n’était pas seule. Des rumeurs lui étaient venues que Warwick, auparavant son ennemi juré, s’était peu à peu lassé de soutenir le York, celui-ci étant de moins en moins malléable. S’il se tournait du côté des Lancastre? Ce serait une bonne affaire, étant donné sa réputation proche de la légende du « faiseur de rois ». Lui faire confiance, en revanche, était une toute autre chose, et elle aurait besoin d’une très bonne garantie… Mais tout cela prendrait certainement un certain temps avant d’arriver… Et en attendant, Margaret avait non seulement sa Cour fidèle, qui l’avait suivie en exil, avec Henry Holland à sa tête, mais aussi tout un réseau d’informateurs dispersés à travers l’Angleterre, lui écrivant fidèlement les dernières nouvelles qui pourraient lui être utile. Faire un débarquement dans son royaume pour reprendre le trône ne serait pas une mince affaire. Et Margaret, avec toute l’expérience prise, voulait s’assurer que cette fois-là serait réellement la bonne.

Anne Holland, la sœur du Henry sus cité, était l’une des espionnes et correspondantes de Margaret. Venue en France pour un certain temps, sous le prétexte (véritable) de rendre visite à son frère, elle allait en même temps faire un compte rendu à la Reine de l’état actuel de la Cour d’Edward IV. Elle se devait de savoir non seulement où en était York et Woodville, mais aussi Warwick, qui, à ce qu’on lui disait, pouvait retourner sa veste d’un mois à l’autre. À ces nouvelles, Edward ne pouvait qu’exprimer sa joie exubérante de faire couler le sang de la Rose blanche et de reprendre son dû, pendant que sa mère, plus réservée, cachait une joie sanguinaire tout aussi grande. Et, de la minute que la lady fit son entrée dans la suite de la Reine en esquissant une révérence, la contenance d’abord froide et fière de Margaret vit apparaître sur ses lèvres un léger sourire de contentement.

- Relevez-vous, lady Holland. Alors, quelles nouvelles d’Angleterre? Commença la Reine d'un ton plutôt badin, comme si les deux femmes allaient se mettre à parler chiffons, et non pas des enjeux politiques de leur pays d’origine…

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Anne Holland

Anne Holland

◆ DATE D'ARRIVEE : 04/09/2013
◆ MISSIVES ENVOYEES : 181

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MessageSujet: Re: THE WAR BEGIN {feat Margaret of ANjou} THE WAR BEGIN {feat Margaret of ANjou} Icon_minitimeDim 19 Jan - 12:53

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Anne Holland & Margaret of Anjou



Le salon dans lequel se trouvait Anne était d'un charme très français, en même temps, elle se trouvait en France, ce qui rendait l'affaire assez logique. Les murs étaient recouverts de tapisseries cousues d'or représentant des parties de chasses ou encore des dames discutant entre elles. Les meubles, magnifiquement taillés, respiraient le luxe et les fleurs qui les paraient sentaient extrêmement bon. La reine était donc en exil, mais un exil qui ferait rêvait n'importe qui. Anne aurait bien tout donné pour posséder de telles richesses. Après tout, elle descendait aussi d'Edward III et même si sa famille avait été plusieurs fois insultée, elle n'en restait pas moins l'une des plus puissantes d'Angleterre. La Holland gardait toujours cette idée en tête et inculquait cette ambition du pouvoir à son fils. De nombreuses personnes auraient jugé cet enseignement dangereux et idiot - en effet il aurait fallu un miracle pour éliminer tous les héritiers du trône -, mais peu importait à la belle rousse. L'espoir faisait vivre et son hypocrisie naturelle ne pouvait que lui réserver un avenir meilleur que celui qu'on lui avait toujours prédit.

Ainsi, lorsque Margaret of Anjou entra dans la pièce, Anne ne put s'empêcher de ressentir de la jalousie vis-à-vis de cette femme et de la Woodville. Toutes deux étaient mal aimées du peuple, soit pour leur origine, soit pour leur pouvoir sur leur mari. Toutes deux n'étaient donc pas assez intelligentes pour garder leur influence sur la populace et sur la noblesse. Malheureusement pour elles la guerre des roses ne faisaient qu'augmenter cette haine, les gens n'en pouvant plus des nombreuses batailles qui se déroulaient sur le sol anglais. Cependant, Anne ne pouvait que comprendre cette envie de reconquérir ce qui leur revenait de droit. De ce fait, la Holland fit taire cette petite voix dans sa tête et plongea dans une profonde révérence pleine de respect et d'admiration. En effet, Anne avait toujours perçue la « méchante reine » comme un modèle : fière, ambitieuse, courageuse, elle était tout ce que la belle rousse rêvait de devenir.

« Relevez-vous, lady Holland. Alors, quelles nouvelles d'Angleterre? »

Anne répondit à l'ordre de sa véritable reine et se releva avec toute la grâce du monde. Le ton qu'avait employé Margaret et l'apparition de son petit sourire satisfait, firent sourire la Holland à son tour. Rien ne pouvait lui faire plus plaisir que l'indifférence prononcée avec laquelle avait parlé la louve de France. Comme si toutes deux allaient parler potins telles de vieilles amies. Ce qu'elles n'étaient pas. Anne était juste l'espionne de Margaret. Son jouet que celle-ci pouvait jeter à tout moment. Or, il était impossible pour la Française de faire ça. Cela signifierait un soutien de moins dans sa faible armée. Anne prit donc tout son temps, et passa sa main sur le doux tissu de sa robe.

« Eh bien, les York semblent encore plus divisés qu'il n'y paraît. La Woodville se fait traiter de sorcière par tous, sa famille perd à vue d'oeil du pouvoir auprès du peuple et de la noblesse ... Cependant, son influence sur le roi augmente de jour en jour. Warwick est donc délaissé par le Roi et il semble se tourner vers le cadet de celui-ci : George. On dit même que ce dernier ne va pas tarder à épouser sa fille, Isabel, une jeune fille naïve et innocente si vous voulez mon avis. Quant à Richard, duke of Gloucester, eh bien, s'est toujours le toutou d'Edward. C'est comme s'il était son âme. C'est d'ailleurs assez étrange ... »

Anne se put s'empêcher d'agrandir son sourire à l'évocation de ce mystérieux Richard. Certains le désignaient comme le mouton noir des York. Au contraire, la Holland le trouvait étrange, attirant et finalement plutôt intelligent.

« Il est évident qui faut attaquer et attaquer maintenant, pendant que la sorcière divise les York et le pays tout entier. »
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MessageSujet: Re: THE WAR BEGIN {feat Margaret of ANjou} THE WAR BEGIN {feat Margaret of ANjou} Icon_minitime

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