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 LA MEDECINE -

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The Wars of Roses

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◆ DATE D'ARRIVEE : 03/07/2013
◆ MISSIVES ENVOYEES : 234

LA MEDECINE -  Empty
MessageSujet: LA MEDECINE - LA MEDECINE -  Icon_minitimeMer 17 Juil - 12:49



La médecine


La médecine médiévale en Europe occidentale était issue d’un mélange d'idées héritées de l'Antiquité et d’influences spirituelles diverses. À l’époque, il n'y avait pas de tradition de médecine scientifique et les points de vue ont évolué en fonction de diverses influences spirituelles. On croyait que le Destin, le Péché et les influences astrales jouaient un rôle aussi important que les causes physiques.

Le principe sous-jacent de la médecine médiévale a été la Théorie des humeurs. Elle trouve son origine dans les ouvrages médicaux de l’antiquité et a dominé la médecine occidentale jusqu'au XIXe siècle.

La théorie dite des « humeurs » professait que, chez chaque individu, il existait quatre humeurs, ou fluides principaux - la bile noire, la bile jaune, le flegme et le sang, qui étaient produits par différents organes du corps et qui devaient être en équilibre pour qu’une personne restât en bonne santé. Trop de flegme dans le corps, par exemple, provoquait des troubles pulmonaires et l'organisme tentait de tousser et de cracher le flegme pour rétablir l’équilibre. L’harmonie des humeurs chez l'homme pouvait être obtenue par un régime alimentaire ou des médicaments et par la saignée, en utilisant les sangsues.

Les saignées médicinales apparurent en 1130. Pratiquées à satiété par les médecins, quelle que soit la nature du mal dont le patient était atteint, elles persisteront jusqu'au XVIIIe siècle. Il suffisait d'ailleurs parfois qu'un médecin de champ de bataille s'abstienne d'utiliser la technique de la saignée, par simple bon sens, pour se forger une réputation de bons médecins, le reste de la profession, expédiant généralement ad patres, dans des circonstances analogues, la majorité de ses patients. Le nettoyage des plaies à l'eau vinaigrée, le maintien des pansements propres fraîchement repassés (donc involontairement stérilisés), le lavage des mains des servantes à la cendre de bois (disponible à foison et presque aussi efficace que le savon), dans le but de netteté dans les tâches de repassage des bandages et autres chemises, suffisant à maintenir une relative asepsie, la prescription des reconstituants de l'époque (vin au miel, viandes épicées, raisinés, confitures, etc.), suffisant à hâter la récupération.
Une caractéristique de cette période est la multiplicité de guérisseurs. De nombreux praticiens exerçaient à temps partiel et tous avaient d'autres activités professionnelles et n'étaient pas seulement des médecins. Ceux qui promettaient la guérison étaient indifféremment des hommes ou des femmes et étaient issus de tous les milieux sociaux. Pour de nombreux praticiens — infirmières, dentistes, pharmaciens, sages-femmes, etc. — ce travail était un métier.
Les praticiens ordinaires vendaient une assistance médicale et des potions. Ils étaient rémunérés, soit au cas par cas pour leurs services ou par une rente, les paiements étaient souvent en nature — nourriture, vêtements — plutôt qu'en argent.

Les guérisseurs populaires se transmettaient leurs connaissances de maître à apprenti et étaient plus accessibles que les médecins pour les paysans ou les ouvriers. Exerçant une activité non réglementée, mais bons connaisseurs des herbes et des remèdes populaires, ils ont été progressivement exclus du système médical.

Les femmes. Au début du Moyen Âge, il est probable qu'il y avait autant de femmes que d'hommes impliqués dans la pratique de la médecine. Toutefois, la professionnalisation de la médecine durant la période médiévale tardive et le développement des facultés de médecine a exclu progressivement les femmes de la profession.

Même après le XIVe siècle, les femmes ont continué à exercer comme sages-femmes. Une sage-femme apprenait généralement son métier comme apprentie d’une sage-femme plus expérimentée, ou encore était formée par un père ou un mari médecin. La seule qualification requise était un certificat d'un prêtre attestant qu'elle était de bonne moralité.


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